Par ordre alphabétique d’auteurs

Sans classe ni place – Norbert Alter – Babelio
Critiques (9), citations (22), extraits de Sans classe ni place de Norbert Alter. Avec Sans classe, ni place, Norbert Alter nous livre un récit sociolog…

La force de la différence : Itinéraires de patrons atypiques – Babelio
Critiques, citations, extraits de La force de la différence : Itinéraires de patrons de Norbert Alter. Voici également quelques éléments tirés d’un entretien avec un entrepr…

Les Héritiers
Nouveautés, catalogue, présentation des auteurs, extraits de textes et histoire de la maison. Paris.

La Reproduction
Nouveautés, catalogue, présentation des auteurs, extraits de textes et histoire de la maison. Paris.

La fabrique des transclasses – Chantal Jaquet – Babelio
Critiques, citations (2), extraits de La fabrique des transclasses de Chantal Jaquet. Les témoignages sont intéressants, mais ne constituent qu’une partie m…

Les origines de Gérald Bronner – Editions Autrement
Les origines : présentation du livre de Gérald Bronner publié aux Editions Autrement. « Longtemps, je n’ai pas su de quel milieu je venais. Pendant ma prime enfance, même, j’ai pensé que je venais d’un milieu social aisé. À un moment, j’ai compris : ma famille et moi, nous étions pauvres. » Les origines : voilà un « grand mot » pour répondre à la question de nos identités et de nos devenirs. S

Retour à Reims – Didier Eribon – Babelio
Critiques (82), citations (232), extraits de Retour à Reims de Didier Eribon. Tout est-il bon dans l’Eribon ? Ce que j’ai aimé :
– Un style d’éc…
– Un style d’éc…

Juste en passant – Chantal Jaquet – Babelio
Critiques, citations (4), extraits de Juste en passant de Chantal Jaquet. « La méritocratie n’est pas un concept, c’est une idéologie qui, sous…

Voyage de classes – Nicolas Jounin – Éditions La Découverte
: Une demi-heure de métro sépare les quartiers parmi les plus pauvres de France des zones les plus riches. Partis de Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, une centaine d’étudiants ont enquêté sur trois quartiers bourgeois du VIIIe arrondissement de la capitale. Pour s’initier à la démarche sociologique, ils ont dû se familiariser avec un monde nouveau et étrange, dont les indigènes présentent des coutumes et préoccupations insolites, mais aussi encaisser l’humiliation des multiples rappels à l’ordre social que suscitait leur démarche. Des premières incursions anonymes et timides jusqu’aux face-à-face sans échappatoire, ce livre raconte de manière crue et joyeuse les batailles livrées pour mieux connaître un monde social dominant. L’enjeu : renverser l’habitude qui veut que ce soit ” ceux d’en haut ” qui inspectent l’existence de ” ceux d’en bas ”.
Prix lycéen 2016 du livre d’économie et de sciences sociales
Prix lycéen 2016 du livre d’économie et de sciences sociales

Se ressaisir – Rose-Marie Lagrave – Éditions La Découverte
: Du genre autobiographique, on connaissait les récits sans enquête et les ego-histoires de ” grands hommes ” ; dans les sciences sociales, les enquêtes sur des proches tenus à distance par l’effacement de soi. Renouant avec l’ambition d’une sociologie sensible et réflexive, Rose-Marie Lagrave propose un nouveau type de socioanalyse : l’enquête autobiographique. Ressaisissant son parcours en sociologue et en féministe, elle remet en cause les récits dominants sur la méritocratie, les stéréotypes associés aux transfuges de classe, le mythe d’un ” ascenseur social ” décollant par la grâce de talents ou de dons exceptionnels. Cet ouvrage retrace une migration sociale faite de multiples aléas et bifurcations, où domination de classe et domination de genre s’entremêlent : le parcours d’une fille de famille nombreuse, enracinée en milieu rural, que rien ne prédestinait à s’asseoir sur les bancs de la Sorbonne puis à devenir directrice d’études à l’EHESS, où elle croise notamment les chemins de Michelle Perrot, Françoise Héritier, Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron. Mobilisant un vaste corpus théorique et littéraire, Rose-Marie Lagrave ouvre sa malle à archives et la boîte à souvenirs. De ses expériences de boursière à ses engagements au MLF et sa pratique du métier de sociologue, elle exhume et interroge les traces des rencontres qui l’ont construite. Parvenue à l’heure des bilans, cette passeuse de frontières et de savoirs questionne avec la même ténacité la vieillesse et la mort. Contre les injonctions de ” réussir ” et de ” rester soi ”, ce livre invite à imaginer de nouvelles formes d’émancipation par la socioanalyse : se ressaisir, c’est acquérir un pouvoir d’agir, commun aux transfuges de classe et aux féministes, permettant de critiquer les hiérarchies sociales et de les transgresser.
Prix de l’Écrit social 2021 décerné un jury de professionnels
Prix de l’Écrit social 2021 décerné un jury de professionnels

“Reste à ta place…” | Éditions Albin Michel
Découvrez le livre “Reste à ta place…” de Sébastien Le Fol sur le site web des éditions Albin Michel.

Et tes parents, ils font quoi ? (Grand format – Broché 2021), de Adrien Naselli | JC Lattès
Depuis qu’il est arrivé à Paris, Adrien Naselli, père conducteur de bus et mère secrétaire, tient une liste des gens comme lui, ces « transfuges de cl

Héritocratie – Paul Pasquali – Éditions La Découverte
: Pour relancer un ” ascenseur social ” interminablement en panne, les grandes écoles affichent depuis quelques années leur ouverture à la ” diversité ” et leur volonté de renouer avec la méritocratie qu’elles auraient incarnée par le passé. Certains les accusent au contraire d’instaurer des critères étrangers au mérite, quand d’autres dénoncent une volonté de sceller le sort des universités, reléguées à la gestion des flux étudiants. Mais, de la IIIe République à nos jours, les grandes écoles ont-elles jamais récompensé le mérite ?
En retraçant les controverses oubliées et les choix politiques qui ont garanti les prérogatives de ces établissements et ainsi légitimé un haut niveau de reproduction sociale, cette enquête sociohistorique montre que rien n’est moins sûr. Si l’évocation rituelle de figures emblématiques de boursiers entretient le mythe d’un âge d’or méritocratique, l’histoire de ces filières d’excellence révèle la pérennité d’un système héritocratique, grâce auquel des élites résolues à défendre leurs frontières et leurs intérêts parviennent à consacrer leur héritage comme un privilège mérité.
Replacée dans des rapports de force qu’occulte la croyance en l’égalité des chances, l’introuvable démocratisation des grandes écoles ne s’explique pas par un complot de caste, mais par une succession de luttes dont les élites en place sont régulièrement sorties victorieuses. Face aux perspectives de changement et aux projets de réforme, elles ont su se mobiliser pour restaurer l’ordre qui était sur le point de s’ébranler. Des lendemains de la Commune au Front populaire et à la Résistance, de la Libération à Mai 68 et aux années Mitterrand jusqu’à Parcoursup et la refonte de l’ENA, la continuité qui s’observe derrière les secousses éphémères et les évolutions structurelles ne relève donc pas d’une mécanique implacable – ni d’une fatalité politique.
En retraçant les controverses oubliées et les choix politiques qui ont garanti les prérogatives de ces établissements et ainsi légitimé un haut niveau de reproduction sociale, cette enquête sociohistorique montre que rien n’est moins sûr. Si l’évocation rituelle de figures emblématiques de boursiers entretient le mythe d’un âge d’or méritocratique, l’histoire de ces filières d’excellence révèle la pérennité d’un système héritocratique, grâce auquel des élites résolues à défendre leurs frontières et leurs intérêts parviennent à consacrer leur héritage comme un privilège mérité.
Replacée dans des rapports de force qu’occulte la croyance en l’égalité des chances, l’introuvable démocratisation des grandes écoles ne s’explique pas par un complot de caste, mais par une succession de luttes dont les élites en place sont régulièrement sorties victorieuses. Face aux perspectives de changement et aux projets de réforme, elles ont su se mobiliser pour restaurer l’ordre qui était sur le point de s’ébranler. Des lendemains de la Commune au Front populaire et à la Résistance, de la Libération à Mai 68 et aux années Mitterrand jusqu’à Parcoursup et la refonte de l’ENA, la continuité qui s’observe derrière les secousses éphémères et les évolutions structurelles ne relève donc pas d’une mécanique implacable – ni d’une fatalité politique.

Passer les frontières sociales – Paul Pasquali – Éditions La Découverte
: Cible principale des débats sur les vices et vertus de l’élitisme à la française, les grandes écoles font aujourd’hui l’objet de multiples mesures pour élargir leur vivier de recrutement. L’instauration de la ” discrimination positive ” à Sciences Po Paris, puis l’obligation faite aux grandes écoles d’accueillir au moins 30 % de boursiers ont provoqué de vives polémiques. Mais ce tumulte médiatique laisse dans l’ombre les principaux intéressés : les étudiants bénéficiaires de ces politiques. Souvent issus des milieux populaires et, pour beaucoup, de familles immigrées, qui sont ces jeunes ? En franchissant les frontières sociales, à quelles épreuves sont-ils confrontés au quotidien ?
Grâce à une enquête ethnographique au long cours sur une classe préparatoire réservée à des bacheliers ZEP dans un lycée prestigieux de province, ce livre écrit comme un roman d’apprentissage montre comment ces ” enfants de l’ouverture sociale ” sont sélectionnés, formés et transformés au fil de leur parcours, jusqu’à leur arrivée dans le monde du travail. À travers leurs espoirs et leurs craintes, leurs découvertes et leurs déconvenues, leurs succès et leurs échecs, ils et elles s’affrontent à un problème qui nous concerne tous : que signifie concrètement changer de milieu social et tout faire pour ” réussir ” ?
Grâce à une enquête ethnographique au long cours sur une classe préparatoire réservée à des bacheliers ZEP dans un lycée prestigieux de province, ce livre écrit comme un roman d’apprentissage montre comment ces ” enfants de l’ouverture sociale ” sont sélectionnés, formés et transformés au fil de leur parcours, jusqu’à leur arrivée dans le monde du travail. À travers leurs espoirs et leurs craintes, leurs découvertes et leurs déconvenues, leurs succès et leurs échecs, ils et elles s’affrontent à un problème qui nous concerne tous : que signifie concrètement changer de milieu social et tout faire pour ” réussir ” ?